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Chirurgie Esthétique ou Réparatrice du Sein

La Lipostructure ou Lipofilling Mammaire

LIPOFILLING MAMMAIRE

 

L’augmentation mammaire par injection de graisse ou lipofilling mammaire est une technique en plein essor en raison de ses résultats naturels, de l’absence de cicatrices et de sa tenue dans le temps.

La demande peut être purement esthétique pour améliorer la forme et augmenter le volume d’une poitrine ou bien répondre à un complexe souvent important. Il s’agit d’une chirurgie peu douloureuse et pouvant être réalisée en ambulatoire. Dans certaines situations, l’assurance maladie peut prendre en charge une partie de l’intervention.

 

Lipofilling mammaire : objectif de la chirurgie

La procédure permet d’augmenter le volume mammaire et dans certaines situations, de corriger dans le même temps un sein légèrement tombant. Cette technique est attractive car plus naturelle, permettant de retirer de la graisse dans des zones où elle est en excès pour la replacer là ou le volume manque et dont l’évolution dans le temps est meilleure qu’avec un implant. S’il existe une différence entre les deux seins, le docteur PENAUD cherchera toujours à avoir un résultat le plus symétrique possible, tant au niveau de la forme que du volume.

 

Consultations pré-opératoire

Un minimum de deux consultations est nécessaire à 15 jours d’intervalle. Le chirurgien recherchera les raisons qui poussent la patiente à se faire opérer et recueillera l’ensemble des éléments médicaux indispensables au bon déroulement de l’intervention. Un examen clinique permettra de déterminer avec la patiente les objectifs de la chirurgie et le volume souhaité. Il s’assurera également de l’absence de signes suspects cliniquement et radiologiquement (échographie et/ou mammographie). Dans le cas particulier du lipofilling mammaire, les antécédents familiaux de cancer du sein seront recherchés et une IRM préopératoire peut être nécessaire.

 

Le Docteur PENAUD décidera avec la patiente les différentes options concernant l’intervention :

  • La ou les zones donneuses (c’est-à-dire régions ou la graisse sera prélevée). Le choix dépend de la quantité de graisse disponible et de la qualité de la peau de la région choisie.

  • Il peut s’agir de l’abdomen, du dos, des flancs, de la culotte de cheval, de la face interne des cuisses ou des genoux.

  • Les bénéfices sont les même que pour une lipoaspiration classique. Une même zone peut être prélevée plusieurs fois si besoin et si la quantité résiduelle est suffisante à condition de laisser un minimum de six mois entre les deux prélèvements.

  • Le volume souhaité : Il est important de savoir qu’une partie de la graisse injectée lors du lipofilling mammaire est éliminée (entre 20 et 40% environ et jusqu’à 50% chez le fumeur). Ainsi le volume mammaire juste après l’intervention est toujours plus important (œdème et graisse injectée non résorbée) que le résiduel final à trois mois. La part de graisse réinjectée dépend également du sein receveur (s’il est faible, le chirurgien ne pourra pas injecter en grandes quantités). Le lipofilling mammaire peut nécessiter plusieurs temps opératoires surtout si le volume désiré est important.

 

La patiente doit être informée clairement des objectifs de la chirurgie.

En cas de grossesse et/ou d’allaitement ou s’il existe un désir de grossesse dans l’année à venir, le calendrier opératoire doit être adapté en conséquence.

Il est souhaitable d’attendre au moins six mois après une grossesse et la fin de l’allaitement pour réaliser cette intervention.

La fin de la croissance est également nécessaire pour cette intervention.

Le poids doit être stable dans les six mois qui précèdent le geste opératoire et l’indice de masse corporel dans des limites acceptables (supérieur ou égal à 18 Kg/m2, inférieur ou égal à 30 Kg/m2). Si la patiente souhaite perdre ou gagner du poids, il est nécessaire de le faire avant l’intervention afin de ne pas compromettre le résultat.

Le tabac est une contre-indication à ce type de chirurgie. Il est nécessaire de stopper toute prise de nicotine quatre semaines avant et quatre semaines après l’intervention au minimum (le seul substitut autorisé est la cigarette électronique sans nicotine).

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